samedi 27 mars 2010

Procès des faucheurs volontaires de Béziers du 5 février 2010 dernier.



Le 5 février à Béziers se tenait le procès des faucheurs volontaires (dont José Bové) suite à l’arrachage en 2007 dans un champs de l’Hérault planté de maïs Monsanto 810, d’un pied symbolique chacun.
Depuis un moratoire fut voté mais à l’époque rien ne protégeait notre environnement de cela.
Ainsi nombreux furent les personnes venues soutenir (d’ailleurs la salle d’audience était si petite que beaucoup furent laissées en dehors… !) les deux accusés (les autres ne furent pas inquiétés).
Aux questions posées par la juge et aux accusations du procureur (dégradation de bien d’autrui…), José Bové, Isabelle et leurs témoins ont répondu avec tellement de bon sens et d’assurance au vu des études et constations avérées sur les OGM, ainsi que sur la difficulté d’avoir pour tout un chacun le droit d’éviter cette « pollution » OGM, que les chefs d’accusations semblaient réellement hypocrites puisqu’ils voulaient ignorer le vrai fond du problème.
La justice est aveugle, espérons qu’elle ne soit pas sourde au désir de la majorité des concitoyens qui refusent les OGM et à ceux qui se battent contre le rouleau compresseur des multinationales qui sous couvert de « progrès » ne semblent souffrir aucune contestation pour augmenter leur gains et leur pouvoir.
En France, en Europe et dans le monde il est plus qu’urgent d’entrer en résistance et de réclamer un vrai débat sur l’agriculture et toutes les sources de pollution.
Verdict du procès pour la relaxe, le 4 Avril…
Jérôme

jeudi 18 mars 2010

L’incroyable, l’ubuesque, le révoltant procès fait à Kokopelli….


Dans son catalogue de printemps 2010, la société GRAINES BAUMAUX propose à la vente, en page 490, un mélange de 15 variétés de tomates que son dirigeant a choisi d’appeler « TOMATE KOKOPELLI », cette appellation étant suivi d’un petit signe © indiquant qu’il est propriétaire de la marque.
Cette initiative, de la part d’un adversaire judiciaire notoire, a semé le doute et la confusion dans les esprits des adhérents, clients et sympathisants de l’association, qui ont demandé à ce qu’un éclaircissement soit donné sur la réalité de cette incompréhensible et absurde assimilation des tendances.
En effet, le procès initié depuis décembre 2005 par la société BAUMAUX contre l’association KOKOPELLI est toujours en cours. Dans celui-ci, aujourd’hui au stade de l’appel, BAUMAUX se fait redresseur de torts et, sans pouvoir démontrer aucun préjudice lié aux activités de l’association, réclame l’application stricte de la législation sur l’inscription des semences au catalogue officiel. Prenant ainsi le rôle du Ministère Public, et sortant du cadre de la concurrence déloyale sur laquelle il prétend se baser, il remet ainsi en scène le triste procès qu’a mené l’Etat contre l’association KOKOPELLI pendant plus de quatre ans, et qui s’est conclu récemment, en Cour de Cassation, par la condamnation de l’association à plus de 17.000 € d’amende.
Non content vraisemblablement des conditions d’exécution de cette condamnation, qui a vu certains membres du gouvernement qualifier de « service public » le travail de KOKOPELLI et l’Etat renoncer, à ce jour du moins, au recouvrement de l’amende, la société BAUMAUX réclame aujourd’hui à l’association quelques 100.000 € de dommages-intérêts, ainsi que la cessation de ses activités. C’est un véritable acharnement que subit ici, par ce nouveau procès, l’association KOKOPELLI.
Mais le dépôt de la marque « TOMATE KOKOPELLI » par son propre adversaire constitue une étape nouvelle dans cette croisade contre le travail de diffusion de la biodiversité agricole et de l’autonomie semencière que réalise l’association.

Or, renseignements pris auprès de l’Institut National de la Propriété Intellectuelle, le dépôt de la marque « TOMATE KOKOPELLI » par la société BAUMAUX remonte au 31 octobre 2007, soit lorsque le procès initié par celle-ci battait son plein en première instance.

Pour cet enregistrement de marque, la société BAUMAUX ne pourra dès lors pas arguer de sa bonne foi, c’est une évidence. Pire encore, réalisé dans l’intention de nuire, il doit être considéré comme frauduleux, au sens de notre jurisprudence en la matière.
Mais ce qui est plus grave, dans la mesure où l’association KOKOPELLI bénéficie, à n’en pas douter, d’une « marque notoirement connue », cet enregistrement pourrait également être constitutif d’un acte de contrefaçon, qui est un délit pénal puni de quatre ans d’emprisonnement et de 400.000 euros d’amende.
On s’interroge donc sur les raisons qui ont poussé la société BAUMAUX à de telles extrémités.
En définitive, cette démarche outrancière s’apparente à de la provocation pure et simple, à laquelle le pacifisme de KOKOPELLI hésite à répondre. Cependant, la société BAUMAUX a peut-être prévu, dans le cadre d’une nouvelle procédure judiciaire, d’interdire à l’association d’utiliser sa propre dénomination …?
Enfin, et pour couronner le tout, il est encore affligeant de constater que la marque déposée par BAUMAUX l’a été pour deux catégories : les semences, d’une part, et les produits phytosanitaires, de l’autre.
Alors, Monsieur BAUMAUX, pour quand avez-vous programmé la sortie des « Pesticides KOKOPELLI » ?

Blanche MAGARINOS-REY. Avocate de Kokopelli
Avocate au Barreau de Brest

mercredi 17 mars 2010

Prochaine projection film & débat à Céret le 30 mars

Mardi 30 Mars
A 20H30 salle de l ‘Union 1er étage
Projection et débat autour du film CULTIVONS LA TERRE de Honorine PERINO sur une agriculture durable, innovante et sans OGM.

Agriculteurs et chercheurs s’allient pour illustrer et crédibiliser une vision nouvelle de l’agriculture où le progrès ne se situe plus dans une logique d’industrialisation, mais bien dans une approche sensible du monde vivant, seule garante de la préservation de notre biodiversité.
Entrée gratuite


Cultivons la terre
envoyé par resogm. - L'info video en direct.

Edito bulletin mars avril 2010

Edito
2010 est déjà sur sa lancée et nous tentons de réunir le maximum d’énergies autour de notre association pour faire avancer à notre niveau la qualité de vie et les idées pour moins de pollution et plus d’imagination… La tâche est énorme et nous avons besoin de toutes les volontés pour qu’elle se réalise à chaque niveau.
Avancer vers la restauration scolaire bio, lutter contre le bétonnage des terres agricoles, favoriser les circuits courts, encourager les démarches de non traitements chimiques des espaces verts, se réapproprier l’information sur l’eau en tant qu’usager (soutien au comité des usagers), la liste est longue et chaque mois sera l’occasion d’aborder un thème concret …
J’aurai voulu vous apporter un peu d’espoir mais je crains de paraître naïf, l’actualité de la « patate » OGM est un des plus récents rappel à la réalité cupide…
La seule vérité qui peut se révéler positive c’est qu’il est logique d’être ensemble pour un projet durable et équitable que ce soit localement ou plus globalement.
L’individualisme apporte une source de respect mutuel mais il doit être égal à l’importance du collectif pour vivre ensemble dans une société adaptée et juste.
Je crois que l’ « utopie » c’est de croire qu’une consommation effrénée (que nous « vendent » les publicitaires et certains lobbies industriels) soit notre avenir… !
Préférons chercher notre bonheur dans le respect et l’équilibre de ce qui nous entoure.
Jérome.